Le président de la République a annoncé vouloir réduire drastiquement le nombre d’accidents du travail mortels, et a ordonné que tout cas doit lui être signalé directement et dans les plus brefs délais.
Lors d’un point de presse tenu le 9 août, la porte-parole du Bureau présidentiel a indiqué qu’un ouvrier était décédé la veille après une chute lors du démontage d’un filet de sécurité sur le chantier d’un immeuble neuf à Uijeongbu, dans le Gyeonggi. Elle a précisé que Lee Jae Myung, de retour de vacances, avait demandé que tout accident mortel lui soit rapporté aussi rapidement que possible, en plus du dispositif actuel de transmission via la salle de situation nationale, centre névralgique où sont suivies et gérées diverses situations de crise.
Kang Yu-jeong a expliqué qu’il ne s’agissait pas de modifier la chaîne d’information existante, mais de mettre en place un système permettant un compte-rendu plus rapide au chef de l’Etat. Elle a souligné que les travailleurs ne devaient plus risquer leur vie en allant simplement travailler et que la Corée du Sud, dixième puissance économique mondiale, devait prouver sa stature par la sécurité de ses travailleurs. Le ministère de l’Emploi et du Travail doit alors présenter, lors du conseil des ministres de demain, les mesures préventives et correctives mises en place après un accident du travail.
Cette directive vise à institutionnaliser un protocole permanent de signalement et se traduit par une volonté forte du président de réduire de façon significative les décès sur les lieux de travail.
Kang a également rappelé que, le 6 août, alors qu’il était encore en congé, Lee avait ordonné un examen de toutes les mesures légales possible, y compris la révocation de licence et l’exclusion des marchés publics à l’encontre de POSCO E&C, après une série d’accidents mortels répétés sur ses chantiers.