Cho Kuk a annoncé qu’il présenterait sa candidature aux élections locales ou législatives partielles prévues en juin 2026. Dans une interview accordée le 15 août au journal Hankyoreh, il a déclaré son retour à la vie politique, avant d'ajouter qu'il se soumettrait une nouvelle fois au jugement des citoyens en juin prochain.
Pour rappel, l'ex-ministre de la Justice a été gracié par le président Lee Jae Myung à l'occasion de l'anniversaire de la libération de la Corée du joug japonais, vendredi dernier, alors qu'il purgeait une peine d'emprisonnement de deux ans depuis décembre 2024, notamment pour falsification de documents académiques en faveur de ses deux enfants.
L'ancien chef du Parti de la Reconstruction de la Corée a également déclaré qu'il en briguerait la présidence. Il a précisé que la date du congrès n'avait pas encore été fixée, mais qu'il devrait se dérouler au début ou à la mi-novembre.
Concernant l'éventuelle fusion du mouvement qu'il a fondé avec le Minjoo, le parti au pouvoir, Cho s'est montré prudent, affirmant que des discussions internes au sein de sa formation devraient d'abord avoir lieu. Pour lui, la priorité est de s'atteler à la restaurer. Il envisagerait ensuite de voir si l'unification constitue la meilleure solution.
Enfin, l'ex-garde des Sceaux s'est exprimé sur l'opinion publique défavorable à la grâce qui lui a été accordée. Il a affirmé qu'il acceptait ces critiques et qu'il lui revenait désormais de prouver à ses détracteurs son rôle et son utilité.