Le Bureau présidentiel a salué, dimanche, l’adoption de la première législation sur le travail depuis l’arrivée au pouvoir de Lee Jae Myung.
Un responsable a souligné que des modifications avaient été apportées au texte initialement élaboré sous l’administration précédente, afin d’en limiter les effets négatifs sur les entreprises. Il a ajouté que l’exécutif poursuivrait ses consultations avec les employeurs et les syndicats durant les six mois précédant son entrée en vigueur pour assurer sa mise en œuvre en douceur.
De leur côté, six associations d’entrepreneurs, dont la Fédération des employeurs de Corée (KEF), ont exprimé, hier, leurs regrets face à une loi qui, selon elles, pourraient affecter l’environnement des affaires. Elles ont pointé des zones d’ambiguïté concernant la définition des employeurs et l’objet des conflits du travail, et averti qu’elles pourraient accroître les différends entre patronat et syndicats. Elles ont insisté sur la nécessité de législations supplémentaires pour clarifier ces points.