Pour la première fois depuis la fin de la guerre froide, les dirigeants nord-coréen, chinois et russe seront réunis à Pekin, le 3 septembre, à l’occasion de la cérémonie du Jour de la victoire contre le Japon. Kim Jong-un se tiendra ainsi aux côtés de Xi Jinping et Vladimir Poutine lors du défilé militaire.
Sur ce premier déplacement de Kim Jong-un en Chine en six ans, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères a expliqué que la Corée du Nord l'aurait envisagé pour restaurer les relations bilatérales. Cho Hyun s'est néanmoins engagé à élaborer des mesures de réponse à un éventuel renforcement de la coopération trilatérale.
Selon de nombreux observateurs, si la guerre en Ukraine a permis à Pyongyang de se rapprocher de Moscou, notamment dans le domaine militaire, l'aide russe semble insuffisante pour régler les difficultés économiques du régime, qui aurait décidé de se tourner vers Pékin.
Le chef de la diplomatie sud-coréenne a également jugé peu probable une rencontre entre Woo Won-sik, président de l'Assemblée nationale et représentant de la Corée du Sud à la cérémonie, et Kim Jong-un.
Par ailleurs, la participation du dirigeant nord-coréen au sommet du Forum de coopération économique de l'Asie-Pacifique (Apec) à Gyeongju, ne semble pas envisagée. Le conseiller présidentiel à la sécurité nationale a expliqué que l'invitation officielle ne serait pas réalisable. Il a également indiqué qu'il serait également difficile de prédire si le dialogue nord-coréano-américain reprendra.