A partir de demain, le 2 septembre, la Corée du Sud assumera la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies. Le mandat débutera par une réunion informelle consacrée à l’adoption du programme de travail mensuel.
C’est la cinquième fois que Séoul occupe cette fonction depuis son adhésion à l’Onu en 1991, la dernière remontant à juin 2024. La présidence, qui revient chaque mois à l’un des quinze membres du Conseil, confère un rôle clé dans l’organisation des débats et la gestion de l’agenda ainsi que de représentation auprès des autres organes onusiens et des Etats membres. Cette fonction permet également d’organiser un événement autour d’un thème qui lui est cher. Pour le pays du Matin clair, l’accent pourrait être mis sur l’intelligence artificielle et ses implications pour la paix et la sécurité internationale, avec la tenue d’une réunion de haut niveau.
Ce mandat intervient dans un contexte marqué par deux conflits majeurs : la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas, et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Séoul pourra ainsi influencer l’orientation des discussions et participer à la formation d'un consensus international sur ces crises. Cette position temporaire constitue une vitrine diplomatique permettant à la Corée du Sud de mettre en avant ses priorités et de renforcer son influence sur la scène internationale.