A la suite de l'arrestation d'environ 300 sud-Coréens par les autorités d'immigration américaines sur le site de construction d’une usine de batteries du consortium formé par le groupe Hyundai et LG Energy Solution (HL-GA), en Géorgie, les médias japonais se sont montrés inquiets, craignant d'éventuelles opérations similaires dans les usines des entreprises asiatiques implantées aux Etats-Unis.
Le quotidien Yomiuri a fait savoir que le ministre sud-coréen des Affaires étrangères se disait préoccupé par la situation. Il a ajouté que ce raid risquait de refroidir l'élan de coopération bilatérale, dopé par les investissements supplémentaires promis par la Corée du Sud sur le sol américain lors du sommet Séoul-Washington tenu en août dernier.
Le Nikkei a également expliqué que la construction de cette usine de batteries, décidée sous l'administration Biden, était considérée comme un exemple des investissements sud-coréens aux Etats-Unis. L'opération en question serait donc une douche froide pour les relations bilatérales. Le quotidien a également indiqué que le contrôle renforcé des migrants clandestins commençait à affecter l'économie américaine qui avait bénéficié de ces ressources humaines en situation irrégulière.
La presse nippone a expliqué cette situation par le manque de soutien de l’administration Trump envers les investisseurs sud-coréens dans les industries locales, dont la construction navale et les semi-conducteurs. Notamment dans la délivrance de visas de travail face à l’insuffisance de main-d'œuvre qualifiée sur place.