Séoul s'apprête à rapatrier les quelque 300 travailleurs sud-coréens placés en détention par les autorités américaines de l’immigration à la suite d’un raid, jeudi dernier, sur le site de construction d’une usine de batteries du consortium formé par le groupe Hyundai et LG Energy Solution (HL-GA), en Géorgie aux Etats-Unis.
Ces ressortissants ont le choix entre le départ volontaire ou rester derrière les barreaux dans l’attente d’un jugement sur la légalité de leur séjour. Selon le consul général de l’ambassade de Corée du Sud à Washington, qui les a rencontrés au centre de détention du Service américain de l’immigration et des douanes (ICE) à Folkston, la plupart d’entre eux opteraient pour la première option.
Cho Ki-joong a indiqué que les problèmes administratifs étaient en cours de résolution grâce à la coopération des autorités américaines. Il a précisé que l’attribution du numéro d’enregistrement d’étranger, ou A-number, nécessaire à leur sortie du territoire, devrait être finalisée prochainement. Le diplomate a également affirmé que le départ volontaire n’entraînerait pas de désavantages pour un éventuel retour sur le sol américain, contrairement aux craintes de certains. Concernant le vol affrété pour le rapatriement, annoncé pour le 10 septembre, Cho s’est abstenu de confirmer la date.
Les représentants diplomatiques sud-coréens poursuivront mardi, sur place, les préparatifs nécessaires à la libération et au départ des détenus.