Un vol charter est parti, ce matin à 10h d’Incheon, pour rapatrier les travailleurs sud-coréens en détention en Géorgie, aux Etats-Unis. Ils ont été arrêtés jeudi dernier par l’immigration américaine, lors d'une descente sur le chantier d’une usine de batteries du consortium Hyundai–LG Energy Solution (HL-GA). L’avion de la compagnie Korean Air, doté de 368 sièges pourra ramener l’ensemble des quelque 300 ressortissants, s’ils choisissent de rentrer volontairement. L'appareil devait entamer son voyage retour mercredi, à 14h30, heure locale, mais le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a fait savoir qu’il sera retardé. Avant d’ajouter que les discussions sont toujours en cours.
Trois ressortissants japonais arrêtés aux côtés des sud-Coréens devaient prendre le même vol. C’est ce qu’a rapporté le quotidien Mainichi Shimbun, citant un responsable du ministère nippon des Affaires étrangères.
Dépêché à Washington, le chef de la diplomatie sud-coréenne doit rencontrer aujourd’hui son homologue américain, Marco Rubio. Leur entrevue, programmée hier, a été décalée d'une journée. Cho Hyun cherchera à obtenir des assurances concernant l’absence de désavantages pour un éventuel retour sur le sol américain des personnes optant pour un départ volontaire. Des problèmes liés aux visas de travail rencontrés par les entreprises sud-coréennes investissant aux Etats-Unis seront aussi discutés.
Face à l'ampleur de la situation, la Maison Blanche a déclaré, hier, que le département de la Sécurité intérieure, chargé de l’ensemble des politiques migratoires, et celui du Commerce, responsable de l’accueil des investissements étrangers, coopéreraient pour résoudre les problèmes liés à la délivrance de visas de travail aux employés d’entreprises étrangères. Une annonce qui laisse entendre qu'un équilibre sera trouvé entre le contrôle de l’immigration illégale et une amélioration du système de visas.