Le ministre de l’Environnement a souligné la nécessité d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Corée du Sud, tout en réaffirmant la place du nucléaire à leurs côtés comme source d’électricité de base. L’administration de Lee Jae Myung ne tournera donc pas le dos à l’atome.
Kim Sung-whan a fait cette remarque lors d’un échange, hier, avec les journalistes. Considéré auparavant comme un opposant au nucléaire, il a ainsi coupé court aux inquiétudes, selon lesquelles il mènera une politique de sortie du nucléaire. Son ministère se verra d'ailleurs confier le mois prochain de nouvelles compétences liées à l’énergie dans le cadre de la réorganisation gouvernementale. Des responsabilités attribuées actuellement au ministère de l’Industrie et du Commerce.
Le ministre, dont le portefeuille sera étendu au climat et à l’énergie, a toutefois estimé nécessaire de réfléchir encore à la construction de nouveaux réacteurs, prévue par le 11e plan de base pour l'approvisionnement et la demande d'électricité. Ce programme, finalisé en février, sous l’administration de Yoon Suk Yeol, préconise notamment la construction de deux réacteurs de grande puissance ainsi que d'un petit réacteur modulaire (SMR).
Kim a cependant reconnu la nécessité de bâtir les barrages dits de lutte contre le changement climatique sur la moitié des 14 sites candidats annoncés par le précédent gouvernement.