Cela fait exactement 100 jours que Lee Jae Myung a pris ses fonctions. L’occasion pour lui de donner la deuxième grande conférence de presse de son quinquennat. Avant de répondre aux questions des journalistes, il a fait part de son ressenti, après cette période censée être de grâce. En la qualifiant de « temps de rétablissement et de normalisation », le chef de l’Etat a déclaré avoir travaillé « pour réparer des pratiques dégradées sur la démocratie, la diplomatie ou la sécurité ainsi que l’économie liée au quotidien du peuple », et ce en « gardant à l’esprit qu’une heure d’un président de la République a de la valeur de 52 millions d’heures », en référence au nombre d'habitants de la Corée du Sud.
Le dirigeant a également affiché sa ferme volonté de faire du reste de son mandat des temps de nouveau bond et de croissance de la nation en promettant de mener une politique d’unité.
Répondant ensuite à une question sur l’un des sujets brûlants, celui de la fiscalité des plus-values boursières, le président a estimé qu'il n'était pas forcément nécessaire de renforcer les critères d'imposition. Lee a indiqué qu’il mènera des politiques destinées à relancer le marché boursier, en confiant au Parlement le débat sur ce dossier.
Interrogé sur la raison pour laquelle la libération des travailleurs sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis a été retardée, l’occupant du Bureau de Yongsan l’a expliquée par un bras de fer sur la question des menottes. L'administration Trump leur a exigé de les porter jusqu’à ce qu’ils quittent le territoire. Une revendication à laquelle s’est opposée Séoul. Selon le président Lee, un total de 330 personnes, dont 14 étrangers, doivent atterrir à Séoul demain après-midi.
Sur l’amendement de la loi sur les enquêtes indépendantes visant son prédécesseur destitué, Yoon Suk Yeol, et son épouse, il a affirmé ne pas souhaiter la voir réviser. Il a toutefois ajouté que les investigations sur l’insurrection ne font pas l’objet d’un compromis.