L'incertitude règne quant à la date et à l'heure précises de la libération des ressortissants sud-coréens, arrêtés le 4 septembre par l’immigration américaine en Géorgie, aux Etats-Unis, et le décollage de l’avion charter devant les rapatrier. Depuis le départ de ce dernier de Corée du Sud hier, tous les yeux étaient rivés sur la rencontre entre le ministre sud-coréen des Affaires étrangères et son homologue américain à Washington.
A l’issue de leurs discussions tenues mercredi, Cho Hyun a fait savoir que Marco Rubio a affirmé que ces travailleurs n’auront pas de préjudices lorsqu’ils retourneront aux Etats-Unis. Le ministère a, pour sa part, expliqué que la procédure de rapatriement a brusquement été suspendue en raison du souhait de Donald Trump de connaître la position de Séoul entre permettre à cette main-d’œuvre qualifiée de rester sur le sol américain pour y travailler, ou les laisser partir. Etant donné leur état de choc et leur fatigue, l’exécutif sud-coréen a conclu qu'il serait préférable qu’ils rentrent, avant d'éventuellement revenir.
Les détenus, doivent bientôt quitter le centre de détention de Folkston en bus pour un trajet de quatre heures vers l’aéroport d’Atlanta. Ils monteront ensuite à bord de l'appareil de Korean Air pour arriver à Incheon vendredi après-midi. Parmi les 320 hommes et 10 femmes, 14 sont de nationalité étrangère. Les frais d’exploitation seront pris en charge par LG Energy Solution.