Lors d'un événement organisé hier à Détroit, le directeur général de Hyundai Motor a déclaré que les opérations anti-immigration sur le chantier de construction d’une de ses usines de batteries en Géorgie, aux Etats-Unis, pourraient retarder de deux à trois mois l’achèvement des travaux.
José Munoz a alors affirmé que tous les salariés sud-coréens, arrêtés sur le site, avaient souhaité rentrer chez eux, et qu’il serait difficile de trouver des travailleurs locaux pouvant les remplacer, tout comme les équipements et les technologies nécessaires. C’est la première fois depuis le raid, effectué le 4 septembre, qu’il en a fait état ouvertement.
Munoz a par ailleurs détaillé que Hyundai envisageait de continuer à s’approvisionner en batteries auprès de fabricants présents dans le même Etat américain, dont son compatriote SK On, jusqu’à ce qu’il puisse mettre en opération sa propre usine. Il a toutefois tenu à souligner que son entreprise accorderait toujours de l’importance stratégique au marché américain et poursuivrait aussi ses investissements aux Etats-Unis.
Pour sa part, Chung Eui-sun s’est réjoui que les travailleurs sud-coréens puissent repartir vers leur pays en sécurité. Le président exécutif du groupe automobile a également espéré que les gouvernements de Séoul et Washington pourront trouver une solution à la question de visas pour permettre de dépêcher des employés sur des sites comme celui en Géorgie.