La Coalition contre les sous-munitions (CMC) a soulevé la possibilité que des bombes à fragmentation, fabriquées par la Corée du Nord, ont été utilisées dans la guerre en Ukraine.
Dans son rapport 2025 publié hier, l’organisation, qui regroupe plusieurs centaines d’ONG militant pour l'interdiction de ce type d'armes, a indiqué que des sous-munitions portant des caractères coréens avaient été découvertes sur place en mai. Elle a toutefois ajouté qu’il était difficile d’identifier leurs utilisateurs, entre l’armée russe et les troupes nord-coréennes envoyées dans la région de Koursk.
Pour rappel, ces munitions sont très controversées, car elles sont composées de dizaines, voire de centaines de mini-bombes dans une seule ogive. Elles projettent donc des explosifs par grappes et ne permettent pas de viser une cible précise. La CMC avait classé, dans le passé, le royaume ermite comme producteur de ces bombes considérées comme étant « inhumaines ».
La Coalition a par ailleurs indiqué que l’an dernier, ces armes avaient fait au moins 314 morts et blessés, dont 193 en Ukraine.