Dans une interview avec le Time publiée aujourd'hui, Lee Jae Myung a déclaré que la Corée du Sud « se tiendrait à côté des Etats-Unis » dans le nouvel ordre mondial et dans les chaînes d’approvisionnement qui en dépendent largement. Il a ajouté qu'elle devait bien gérer en même temps ses relations avec la Chine, afin de ne pas l’irriter pour éviter de « se retrouver à la pointe des confrontations entre les deux grandes puissances mondiales ».
Le chef de l'Etat a toutefois tenu à souligner qu’en consolidant ses liens avec Washington, Séoul occupera « une place avantageuse pour servir de pont » pour stimuler les échanges et la coopération dans la région.
Interrogé sur le bilan le plus marquant après son investiture en juin, le président de la République a répondu que la situation politique intérieure s’est de nouveau stabilisée. Il a poursuivi que le pays était cependant toujours confronté à une crise extrêmement grave, et que pour s’en sortir, il faudrait remettre l’économie nationale sur les rails et donner davantage d’opportunités au peuple.
Sur les négociations commerciales avec l’administration américaine, Lee a indiqué que celle-ci avait fait part de revendications « trop rigoureuses», et qu’il aurait été destitué, s’il les avait acceptées.
A la question de savoir s’il a l’intention de proposer Donald Trump comme candidat pour le prix Nobel de la paix pour son éventuel rôle dans l’amélioration des relations intercoréennes, le locataire du Bureau de Yongsan a répondu qu’il n’y aurait aucune autre figure qui le méritera, si une avancée substantielle y est obtenue.