La Maison Blanche a tenté, lundi, de clarifier la décision de l’administration Trump d’augmenter drastiquement les frais liés au visa H-1B. Le décret signé par le président américain prévoit en effet de porter les frais de dossier de 1 000 dollars (environ 1,4 millions de wons) à 100 000 dollars (environ 140 millions de wons) par personne.
La porte-parole de la présidence a précisé qu’il s’agissait d’une redevance unique, appliquée uniquement lors de la première demande. Les titulaires actuels du visa, souvent employés dans les secteurs scientifiques et technologiques, ne seront donc pas concernés en cas de renouvellement ou de nouvelle entrée sur le territoire américain.
Caronine Levitt a souligné des exemples récents d’entreprises ayant simultanément obtenu des milliers d’autorisations H-1B et licencié des salariés américains. Elle a notamment rappelé que la part des travailleurs étrangers dans le secteur informatique est passée de 32 % en 2003 à plus de 65 % aujourd’hui.
Alors que l’administration Trump affirme que cette hausse des frais de visa vise à « protéger la sécurité nationale » et à dissuader les abus, les géants du numérique estiment qu’il s’agit d’un outil indispensable pour attirer les talents internationaux.
Le programme H-1B, octroyé 85 000 fois chaque année, constitue l’un des principaux leviers de recrutement d’ingénieurs et d’informaticiens internationaux. Il reste pour beaucoup d’acteurs économiques un pilier essentiel de la compétitivité américaine.