Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont réunis, mardi à New York, en marge de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies. A l’issue de leur rencontre, ils ont publié une déclaration commune réaffirmant leur engagement en faveur de la dénucléarisation complète de la Corée du Nord et du règlement immédiat de la question des enlèvements.
Les chefs de la diplomatie des sept grandes puissances économiques ont également insisté sur l’urgence d'alléger les souffrances des civils à Gaza à travers des aides humanitaires et la libération de tous les otages, avant d'appeler à un rapide cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Le texte souligne en outre le soutien du G7 au déclenchement par la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, du mécanisme de « Snap Back » prévu dans l’accord nucléaire iranien de 2015, permettant de réimposer des sanctions onusiennes en cas de violation par Téhéran de ses engagements. Les ministres l'ont exhorté à respecter pleinement le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, à reprendre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à engager des pourparlers directs avec Washington afin de parvenir à un accord garantissant que le pays n’obtienne jamais l’arme nucléaire.
Par ailleurs, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a précisé, mercredi, que l’expression « dénucléarisation de la péninsule coréenne » renvoie à la même réalité que celle de la « dénucléarisation de la Corée du Nord ». Cette clarification intervient après les interrogations suscitées par l’utilisation de la première expression dans le communiqué du ministère couvrant la rencontre des chefs de la diplomatie sud-coréenne, américaine et japonaise, lundi à New York, alors que la déclaration issue de cette réunion employait la seconde.