A New York, le président de la République a présidé, mercredi, un débat public du Conseil de sécurité des Nations unies dans le cadre de la présidence de Séoul ce mois-ci. C’est une première pour un chef d’Etat sud-coréen.
Lee Jae Myung a choisi pour thème « L’intelligence artificielle (IA), la paix et la sécurité internationales ». Tout en comparant l’IA à un bébé tigre, il a souligné qu’elle pouvait être bénéfique ou représenter une menace pour l’humanité, selon la manière dont elle est gérée. Elle peut, selon lui, « devenir un fauve ou comme le charmant Derpy de « KPop Demon Hunters » ». Il a noté que les écarts technologiques croissants risquaient d’aggraver les inégalités mondiales, ainsi que de provoquer des courses aux armements basés sur l’IA ou des attaques cybernétiques.
Le dirigeant sud-coréen a insisté sur la nécessité d’établir des normes internationales adaptées à cette nouvelle ère, ainsi que sur l’importance de la coopération entre les gouvernements, les milieux universitaires, les secteurs industriels et la société civile. A ce sujet, il a déclaré que le rôle du Conseil de sécurité devenait crucial.
Enfin, Lee a affirmé que Séoul allait coopérer avec la communauté internationale pour que l’IA devienne un outil en faveur d’un avenir durable pour l’humanité.