Mardi à New York, Cho Hyun a présidé, en qualité de ministre des Affaires étrangères du pays assumant la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'Onu, deux séances : une sur le Moyen-Orient et une sur l’Ukraine.
Lors de la première, le chef de la diplomatie sud-coréenne a exprimé sa préoccupation à l’égard de la crise humanitaire à Gaza, en particulier la famine généralisée, la qualifiant d’un défi grave pour la paix et la sécurité internationales. Il a manifesté son inquiétude face à l’offensive terrestre d’Israël sur la ville et la reprise de la construction de colonies en Cisjordanie. Avant d’appeler à un rapide cessez-le-feu et à la libération de tous les otages.
Cho a également annoncé que la Corée du Sud rejoindrait les efforts de la communauté internationale pour instaurer la paix et la stabilité dans la région, sur la base de la « solution à deux Etats ». Selon lui, elle est « la seule voie pour régler les conflits entre l’Etat hébreu et la Palestine et pour parvenir à une paix durable ».
Ses propos sont intervenus alors que plusieurs pays reconnaissent l’Etat de Palestine, dont le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, le Portugal et la France. Seuls cinq membres du G20, dont la Corée du Sud, n'ont pas fait de même. Séoul a toutefois voté pour la « déclaration de New York », adoptée le 12 septembre par l’Assemblée générale de l’Onu, pour relancer la solution en question.
Au cours de la séance consacrée à l’Ukraine, le plus haut diplomate sud-coréen a appelé à un arrêt immédiat des attaques russes contre les civils et promis de se pencher sur les aides supplémentaires aux Ukrainiens. Il s’est aussi déclaré très inquiet de la coopération militaire entre Pyongyang et Moscou.