Hier, les Etats-Unis ont ajouté deux nord-Coréens, trois Birmans et une entreprise birmane d’approvisionnement en armement à leur liste des sanctions pour leur implication dans la vente illégale d’armes au régime militaire en place en Birmanie.
Dans un communiqué, le Trésor américain a précisé que cette mesure ciblait principalement Korea Mining and Development Trading Corporation (KOMID) et le Bureau général nord-coréen de reconnaissance. Deux organes qui joueraient un rôle central dans le financement des programmes d’armes de destruction massive et de missiles balistiques de Pyongyang, et effectueraient des transferts de fonds illégaux vers la Corée du Nord. Ils sont également déjà soumis à des sanctions de l’Onu et de l'Office de contrôle des actifs étrangers (OFAC) du Trésor américain.
Ce dernier a également déclaré que l’un des objectifs de ces sanctions était de couper le financement des programmes nord-coréens illégaux d’armes de destruction massive et de missiles balistiques. Cette mesure intervient quelques jours après que Kim Jong-un a exprimé, le 21 septembre, lors de l’Assemblée populaire suprême, son intention de dialoguer avec les Etats-Unis, à condition qu'ils renoncent à la dénucléarisation.