Le gouvernement a approuvé, mardi en conseil des ministres, l'amendement à la loi sur l'organisation gouvernementale. En conséquence, le Parquet sera aboli et remplacé par deux nouvelles agences, chargées respectivement de l'inculpation et de l'enquête sur les crimes graves. La première sera placée sous l'autorité du ministère de la Justice et la seconde sous celle du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité. Cette disposition entrera en vigueur après un délai d'un an, en octobre 2026.
En outre, le ministère de l'Economie et des Finances sera scindé en deux entités distinctes à compter de janvier 2026, séparant ainsi les compétences liées aux politiques économiques et fiscales de celles concernant l'élaboration et la gestion du budget. Les autres modifications prévues, telles que la transformation du ministère de l'Environnement en ministère du Climat, de l'Energie et de l'Environnement, prennent effet immédiatement après la promulgation de la loi révisée, ce mercredi.
Selon le porte-parole présidentiel nommé lundi, Kim Nam-joon, le président de la République a déclaré que l'une des tâches prioritaires de son gouvernement consistait à briser les cloisons entre les ministères. Lee Jae Myung a également indiqué qu'il présiderait régulièrement des réunions des ministres concernés par un sujet et leur demanderait de lui rendre compte des questions importantes. De plus, il a exhorté ses ministres à exercer pleinement leurs attributions tout en assumant les responsabilités qui en découlent, ajoutant que les récompenses et les sanctions seraient accordées aux agents publics conformément à leurs prestations.
L'exécutif a également validé trois autres textes, dont celui prévoyant la création de la Commission de la radiodiffusion, des médias et des communications, en remplacement de l'actuel régulateur de l'audiovisuel.
Ces quatre nouvelles lois avaient été adoptées, l'une après l'autre depuis vendredi, par l'Assemblée nationale, dominée par le Minjoo, le parti au pouvoir, malgré l'obstruction parlementaire menée par le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la principale formation de l'opposition.