Les entreprises qui préfèrent embaucher des étrangers ayant étudié en Corée du Sud ont tendance à leur confier des postes exigeant un certain niveau de connaissances et de compétences techniques. C’est ce que montre un rapport publié aujourd'hui par l’Institut de recherche sur la politique migratoire.
L’enquête, menée auprès de 300 responsables des ressources humaines de petites et moyennes entreprises manufacturières employant des étrangers titulaires d’un visa spécifique (E-7-3, E-7-4, F-2-R) montre que 12,4 % des entreprises favorables à l’embauche d’anciens étudiants étrangers déclarent leur confier des tâches nécessitant des connaissances ou des compétences considérables. Ce taux est de 7,1 % pour les entreprises n’ayant pas cette préférence.
De même, 31,9 % des entreprises favorables à ces profils confient à des étrangers des tâches demandant un certain niveau de connaissances ou de compétences, soit 3,6 points de plus que les entreprises non favorables (28,3 %).
A l’inverse, parmi les entreprises n’ayant pas de préférence pour les anciens étudiants étrangers, 62,4 % affirment leur confier « des tâches répétitives ne nécessitant pas de connaissances ni de compétences particulières », contre 52,9 % parmi les entreprises qui les apprécient.
L’Institut explique ces résultats en soulignant que les entreprises qui ne privilégient pas les anciens étudiants étrangers ont tendance à utiliser la main-d’œuvre étrangère pour des tâches répétitives et simples, tandis que celles qui les apprécient adoptent une stratégie duale, en leur confiant aussi des missions nécessitant un certain niveau de savoir et de technique.