Le gouvernement a convoqué, aujourd’hui, une réunion d’urgence face à la décision prise mardi par la Commission européenne de réduire les quotas d’importation d’acier sans droits de douane et de doubler la taxe sur les volumes excédentaires à 50 %.
Les sidérurgistes sud-coréens ont demandé à l’exécutif d’agir rapidement et fortement sur le plan protectionniste de Bruxelles, et de préparer des mesures visant à empêcher les importations déloyales conséquentes. Ils ont en outre appelé à l’élargissement du soutien à la transition vers une production bas carbone et à haute valeur ajoutée.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce envisage de mener des consultations bilatérales respectivement avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’Union européenne. D’autant que celle-ci a annoncé tenir compte du statut des pays signataires d'un accord de libre-échange avec elle, lors de l'attribution des quotas par pays.
Dans ce contexte, la Chine a annoncé qu’elle renforcerait ses contrôles sur les exportations de technologies liées aux terres rares. Séoul s’est aussitôt mis à analyser le contenu détaillé de ces nouvelles mesures, et leur impact sur les entreprises locales afin de minimiser les pertes que celles-ci pourront subir.
En juillet 2024, les deux pays voisins ont lancé leur « Dialogue sur les contrôles d’exportation ». Un dispositif visant à partager les informations les concernant et à échanger sur les moyens de stabiliser les chaînes de l’approvisionnement industrielles. L’administration de Lee Jae Myung cherchera donc à s’en servir pour faciliter les importations de métaux stratégiques chinois, dont les terres rares.