Le ministre des Affaires étrangères a annoncé que la Corée du Sud envisageait de bientôt entamer les négociations visant à réviser son accord de coopération nucléaire avec les Etats-Unis. Lors d'une émission radio ce matin, Cho Hyun a indiqué que l’administration Trump avait accepté de les mener à la suite de l'insistance de Séoul, qui exige le droit d'enrichir de l'uranium et de retraiter le combustible usé. Des activités interdites actuellement.
S’agissant des frais liés au stationnement des soldats américains sur le sol sud-coréen, le ministre a affirmé que Washington n’avait pas réclamé à Séoul leur revalorisation.
Questionné sur la possibilité que les deux alliés puissent publier un texte d’accord commercial définitif à l’occasion du sommet de l’Apec à Gyeongju, le chef de la diplomatie a indiqué que la date limite n’avait pas été fixée, et que les négociations pourraient être prolongées, si elles échouent à atteindre leur objectif de prioriser les intérêts nationaux et la « rationalité commerciale », souhaité par Lee Jae Myung. Il a ajouté que les deux parties pourront parvenir à une issue gagnant-gagnant au principal point de blocage de leurs pourparlers, à savoir le plan d’investissement massif aux Etats-Unis, proposé par Séoul pour obtenir la réduction des droits de douane.
A propos d’un éventuel lien entre la récente décision de Washington de remplacer son ambassadeur par intérim en Corée du Sud et la préparation d’une nouvelle rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un, Cho Hyun a dit qu’il n’était pas nécessairement plausible. Sans pour autant écarter la possibilité d’une entrevue surprise des deux dirigeants.