Le premier secrétaire de Lee Jae Myung à la coordination politique a expliqué, au JT de 21h de la KBS de jeudi, que Washington avait bel et bien accepté de ne pas imposer de droits de douane désavantageux sur les semi-conducteurs sud-coréens par rapport aux puces importées de Taïwan. 
Cette clarification de Kim Yong-beom est intervenue après l'annonce contradictoire sur le sujet du secrétaire américain au Commerce. Au lendemain de la finalisation de l’accord commercial avec la Corée du Sud, Howard Lutnick avait affirmé, sur les réseaux sociaux, que la question des tarifs douaniers sur les semi-conducteurs « n’en faisait pas partie ». De quoi susciter le doute sur les détails du compromis scellé mercredi lors du tête-à-tête entre les présidents des deux alliés à Gyeongju. 
Le conseiller présidentiel a également tenu à préciser que Séoul n’avait pas promis d’ouvrir davantage son marché aux produits agricoles américains, notamment le riz et la viande bovine. Le responsable américain avait toutefois annoncé que le pays du Matin clair s’était engagé à « l’ouvrir à 100 % ». Une annonce qualifiée de « langage politique visant à rassurer les électeurs américains » par le collaborateur de Lee Jae Myung. 
A propos de l’inquiétude chez ses concitoyens sur le choc que le vaste plan d’investissements aux Etats-Unis pourrait provoquer sur le marché des changes sud-coréen, Kim Yong-beom s’est voulu rassurant. Il a rappelé que 200 milliards seraient versés en plusieurs tranches, plafonnées à 20 milliards de dollars par an, et que les deux parties étaient convenues d’ajuster le montant en cas d’éventuelle instabilité sur le marché.