A l’occasion du sommet du Forum de coopération économique de l’Asie-Pacifique (Apec), la semaine dernière, la ville de Gyeongju a accueilli plusieurs rencontres bilatérales.
 
Pour Séoul, cette séquence diplomatique a constitué une occasion d’exploiter le cadre du multilatéralisme pour en tirer des bénéfices concrets, tout en réaffirmant son rôle de leader sur la scène internationale.
 
Les dirigeants américain et chinois se sont rendus simultanément en Corée du Sud pour la première fois en treize ans. Si les causes profondes de leurs divergences ne sont pas levées, les deux parties ont néanmoins conclu un « small deal » afin d’éviter une escalade de la guerre commerciale, réduisant ainsi les incertitudes économiques mondiales.
 
Les présidents sud-coréen et américain se sont retrouvés deux mois après leur dernière entrevue. Ils ont conclu un accord sur les droits de douane et confirmé la solidité de l’alliance, ouvrant la voie à des projets tels que la construction d’un sous-marin à propulsion nucléaire et le traitement de l’uranium.
 
En parallèle, Séoul et Pékin ont renoué le dialogue onze ans après leur dernier sommet, s’engageant à relancer les échanges culturels et à renforcer la coopération contre les escroqueries transnationales.