Le magazine britannique The Economist a analysé le bilan du « pragmatisme diplomatique » du président sud-coréen, qui permet, selon lui, de préserver les intérêts de son pays. Dans son article, intitulé « Le nouveau président sud-coréen rétablit les relations avec les Etats-Unis, le Japon et la Chine », il a rappelé hier que Lee Jae Myung, dès le lendemain de sa victoire à la présidentielle, devait relever de nombreux défis majeurs dont la guerre commerciale sino-américaine, le rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie ou encore le rétablissement des liens entre Pyongyang et Pékin.
Le journal d'actualité a également souligné que le président Lee exerçait avec succès sa diplomatie pragmatique et avait réussi à préserver les intérêts nationaux dans les négociations sur les droits commerciaux avec les Etats-Unis, lors de son dernier tête-à-tête avec le président américain à Gyeongju en marge du sommet du Forum économique pour l'Asie-Pacifique (Apec). Il a d'ailleurs précisé que Séoul avait obtenu, contrairement à Tokyo, une grande marge de manœuvre dans la gestion des investissements à réaliser dans l'industrie américaine.
The Economist n'a cependant pas oublié de prévenir les tâches importantes à assumer, telles que le choix du lieu de la fabrication d'un sous-marin à propulsion nucléaire, approuvée par Donald Trump à Gyeongju, et la rédaction du fichier d'informations relatif à l'accord conclu avec le dirigeant américain.