Le Premier ministre a exprimé hier ses inquiétudes concernant le projet de réaménagement autour du sanctuaire Jongmyo à Séoul. En se rendant sur place, Kim Min-seok a observé le paysage urbain du district 4 de Sewoon, au centre d’une controverse sur des constructions de très grande hauteur, et a estimé que la position de la municipalité relevait d’une « vision à court terme ».
Le maire de Séoul a répliqué en dénonçant un « cadrage politique biaisé ». « Il faut se demander, avec sang-froid, si laisser en l’état le périmètre de Sewoon sert vraiment la protection de Jongmyo », a déclaré Oh Se-hoon, tout en proposant au Premier ministre un débat public sur l’avenir du développement de la capitale.
Cette confrontation survient peu après une décision de la Cour suprême, qui a jugé que la suppression par la municipalité d’une clause interdisant les constructions dans un rayon de 100 mètres autour du sanctuaire inscrit au patrimoine culturel mondial de l’Unesco n’était pas illégale. Forte de cette base juridique, la ville a relancé son projet de réaménagement, tandis que, après le gouvernement, Kim Min-seok s’implique à son tour dans une bataille d’opinion pour tenter d’en freiner l’exécution.