Le président de la République a affirmé que la Corée du Sud vit un grand moment charnière, et que la tâche la plus importante qui l’attend, c’est de relancer le taux de croissance potentiel. Lors d’une réunion avec ses premiers secrétaires hier, Lee Jae Myung a précisé que ce taux avait reculé de 1 % d’un quinquennat à l’autre. Dans la foulée, il a mis en garde contre la possibilité que le chiffre passe en dessous de zéro, et souligné qu’il est désormais impératif d’inverser une telle tendance.

Le chef de l’Etat a poursuivi que pour ce faire, des réformes audacieuses sont nécessaires dans six secteurs clés : la réglementation, la finance, les retraites, les services publics, le travail et l’éducation. Avant d’ajouter que si ces changements engendrent inévitablement de la souffrance et de la résistance, il faut les vaincre, et c’est maintenant qu’il faut y procéder, « une étincelle de la reprise économique étant allumée », selon ses mots.

L’occupant du Bureau de Yongsan a en outre promis que son administration ferait de l’année prochaine un point de départ d’un tournant majeur dans l’histoire du pays, en concrétisant ces réformes structurelles, ainsi que de s’y préparer minutieusement et avec célérité.