L'ancien sous-secrétaire d’État adjoint américain pour l’Asie de l’Est et le Pacifique a déclaré qu’une éventuelle rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un, à l’occasion de la visite en Chine du premier prévue en avril prochain, nécessiterait la coopération de la Russie.
Lors d’une discussion organisée hier par le Korea Policy Club de la School of Foreign Service de l’université Georgetown, Mark Lambert a évoqué l’hypothèse d’un rôle de médiateur de Pékin dans un sommet Washington-Pyongyang, estimant que « la relation dite de bromance entre Xi Jinping et Vladimir Poutine complique la situation ».
L'ancien responsable a ajouté que la Corée du Nord, focalisée sur son rapprochement avec la Russie, ne manifestait aucun intérêt pour un dialogue avec les États-Unis. Selon lui, si la Chine souhaitait faciliter les échanges entre les deux parties, une coordination avec Moscou serait indispensable, bien qu’il ait jugé incertain que cela soit réalisable.