Lors des tractations afin d'aboutir à un accord commercial entre Séoul et Washington, l’administration Trump a menacé de représailles la Corée du Sud, si celle-ci s’attaquait aux géants américains de la tech.

D'après des sources citées hier par le média américain Politico, le représentant au Commerce (USTR), Jamieson Greer, et d’autres responsables avaient répété pouvoir lancer des enquêtes dans le cadre de l'article 301 de leur code du commerce, si le gouvernement sud-coréen ne tenait pas son engagement concernant les réglementations numériques. 

Tout au long des négociations bilatérales, malgré les explications de Séoul selon lesquelles il ne s’agissait pas de mesures discriminatoires, ils lui demandaient de revenir sur sa décision de réguler les services digitaux, l’accusant de viser notamment Google, Apple ou encore Meta. Ainsi, dans la fiche d’information conjointe, publiée vendredi dernier, la Corée du Sud a explicitement promis de ne pas les discriminer, ni de leur instaurer des restrictions inutiles, ainsi que de faciliter le transfert transfrontalier d'informations.

A ce propos, le premier secrétaire de Lee Jae Myung à la coordination politique a affirmé que cet engagement ne constitue pas un obstacle majeur pour défendre la souveraineté digitale nationale.