Un système de blocage de numéros de spam élaboré par le ministère de la Science et des TIC et l'Association coréenne des opérateurs de télécommunications (KTOA), conçu pour entraver structurellement l'envoi de SMS, a passé l’examen préalable de conformité du gouvernement. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui la Commission de protection des informations personnelles (PIPC).

Le principe est simple : la KTOA reçoit des opérateurs de télécommunication le statut de chaque numéro pour constituer des données sur ceux invalides. Lorsqu’une demande d’envoi massif de messages texte arrive, les opérateurs ne l’acceptent que si l'expéditeur a un numéro valide.

Une grande partie des SMS utilisés dans les fraudes financières comme le phishing ou le smishing provient de numéros non valides, comme ceux résiliés, suspendus ou qui n'ont jamais été activés. Au deuxième semestre 2023, plus de 81 % des envois massifs concernaient le spam illégal. Au second semestre de l’an dernier, ce taux dépassait 52 %.

Le ministère a mis en place ce dispositif dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les messages frauduleux dévoilé en novembre 2024.

La PIPC a toutefois rappelé que la KTOA devrait conclure un accord de sous-traitance des données personnelles avec les opérateurs, et respecter strictement la loi sur la protection des données, en n'utilisant les informations recueillies que pour bloquer les SMS indésirables.