En visite en Afrique du Sud afin de participer au sommet du G20, le président sud-coréen Lee Jae Myung a tenu, samedi, un sommet avec son homologue français Emmanuel Macron. Il s’agit de leur deuxième rencontre. Petit rappel : les deux dirigeants s’étaient déjà vus, en juin, lors du sommet du G7 au Canada, mais c’est la première fois en tête-à-tête.
Tout en déclarant que la République de Corée et la France ont un lien particulier, le chef de l’État sud-coréen a souhaité qu’à travers cet entretien bilatéral leur relation devienne vraiment spéciale. Il a souhaité l’élever à un partenariat stratégique. Il a également souligné la nécessité de renforcer la coopération Séoul-Paris dans les domaines suivants : la culture, l’économie, la sécurité, et les technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle (IA) et l’industrie spatiale.
Le numéro un sud-coréen n’a pas oublié non plus de remercier la France pour avoir envoyé ses soldats lors de la guerre de Corée. Il a aussi mentionné que la Révolution française avait joué un grand rôle dans la démocratisation de la Corée du Sud.
Son interlocuteur s’est réjoui de le retrouver en face-à-face. Il a déclaré que les deux pays pouvaient travailler main dans la main dans des domaines comme la sécurité, l’IA, l’espace, le nucléaire, l’énergie renouvelable ou encore le quantique. Emmanuel Macron a aussi remercié la République de Corée pour son engagement clair concernant les questions liées à l’Ukraine et d’autres sujets importants pour la France.
Selon le Bureau présidentiel de Yongsan, les deux leaders ont également échangé leurs points de vue sur la situation dans la péninsule ainsi que dans la région.
Enfin, le président sud-coréen a profité de cette occasion pour inviter son interlocuteur à se rendre, l’année prochaine, en Corée du Sud. Une année significative pour les deux nations puisqu’elles célèbrent les 140 ans de leurs relations diplomatiques. Le président français a alors répondu qu’il se préparerait pour une visite en 2026.
Toujours à Johannesburg, Lee Jae Myung a également tenu un sommet bilatéral avec le chancelier allemand. Ce n’est pas tout. Lee et les dirigeants du MIKTA, le groupe consultatif de cinq pays émergents (Corée du Sud, Australie, Indonésie, Mexique et Turquie), ont réaffirmé leur engagement pour renforcer la coopération afin de faire face aux complexités des chaînes d’approvisionnement, aux tensions géopolitiques et à d’autres défis.