Le président de la République a tenu, lundi, un sommet avec son homologue turc à Ankara, où il est arrivé le même jour pour une visite d'Etat de deux jours, clôturant ainsi sa tournée en Afrique et au Moyen-Orient.
A cette occasion, Lee Jae Myung et Recep Tayyip Erdogan se sont engagés à renforcer la coopération entre leurs pays dans les domaines de l’énergie nucléaire, de l’industrie de la défense et de la biotechnologie.
Lors d’une déclaration commune organisée à l’issue du sommet, le chef de l’Etat sud-coréen a souligné que la Turquie et la Corée du Sud étaient des « pays frères » unis par une « alliance de sang », rappelant la participation turque à la guerre de Corée il y a 75 ans. Il a également fait remarquer que les relations entre Séoul et Ankara s’étaient rapidement développées depuis l’établissement des liens diplomatiques en 1957, avant d’ajouter qu’il avait eu un échange approfondi avec son interlocuteur sur les mesures visant à consolider le partenariat bilatéral.
S’agissant de l’industrie de la défense, les deux parties ont décidé de promouvoir leur coopération au moyen de projets de production conjointe, de collaborations technologiques et d’échanges de formations. Le développement du char turc Altay, qui a bénéficié du savoir-faire sud-coréen, a été cité comme exemple.
Dans le domaine du nucléaire, un protocole d’accord (MOU) a été signé sur la coopération en matière de technologies de réacteurs, d’évaluation de sites et de procédures réglementaires dans le cadre de projets de centrales nucléaires. Il intervient alors que la Corée du Sud cherche à participer au projet turc de construction d’une centrale à Sinop.
Dans le secteur de la biotechnologie, il a été décidé que l’entreprise sud-coréenne SK Plasma prendra part au programme d’Ankara visant à assurer l’autosuffisance du pays en produits sanguins.
Enfin, deux autres MOU ont été conclus, portant respectivement sur les affaires liées aux anciens combattants et sur la coopération dans le domaine des infrastructures.