Le ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports a annoncé, aujourd'hui, qu’une nouvelle notification concernant les normes relatives aux plaques d’immatriculation des véhicules serait publiée le 27 novembre, en précisant que son objectif était de résoudre les problèmes de qualité et de performance des films utilisés.

Les films réfléchissants pour plaques d’immatriculation ont été introduits pour la première fois en 2017 sur les voitures électriques, avant d’être généralisés à l’ensemble des véhicules en 2020. Ils présentent l’avantage d’améliorer la visibilité des plaques, notamment la nuit, et de rendre leur falsification plus difficile grâce aux hologrammes. Cependant, les utilisateurs n’ont cessé de pointer les défauts de qualité de ces pellicules, qui se décollent ou s’écaillent facilement et dont l’effet réfléchissant est faible.

Pour y remédier, le gouvernement a renforcé les critères des tests de contrôle de qualité sur ces matériaux, notamment en matière d’adhésivité et de résistance thermique. Les détails des épreuves auxquelles sont soumis les fabricants et les agences chargées de la délivrance des plaques d’immatriculation ont également été précisés. La visibilité nocturne offerte par ces films sera par ailleurs considérablement améliorée.

Le nouvel avis ministériel entrera en vigueur le 28 novembre 2026, après une période de préparation d’un an.