En juin 2025, le nombre de logements détenus par des étrangers en Corée du Sud a dépassé 104 000, soit une augmentation de 0,15 % par rapport à décembre 2024. Ils étaient environ 102 000 à détenir 0,53 % des propriétés du pays, en majorité des habitations collectives.
Selon le ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports ce matin, 72,5 % de ces logements se trouvent dans la région métropolitaine. Le Gyeonggi arrive en tête devant Séoul et Incheon. Par nationalité, les Chinois étaient les plus nombreux (56,6 %), puis venaient les Américains, les Canadiens et les Taïwanais.
Par ailleurs, la superficie des terres détenues par des étrangers s’élevait à 268 millions de m², soit une hausse de 0,1 % par rapport à la fin de l’année dernière et 0,27 % de la superficie totale du pays. Par nationalité, le classement est dominé par les Américains (53,3 %), suivis des Chinois, des Européens et des Japonais. Les trois régions les plus concernées sont, dans l'ordre, le Gyeonggi, le Jeolla du Sud et le Gyeongsang du Nord
Le ministère prévoit que, compte tenu de la désignation en août dernier de l’ensemble de Séoul et de 23 villes et districts du Gyeonggi comme zones soumises à l’autorisation pour les transactions foncières par les étrangers, le taux de croissance des logements et des terres détenus par ces derniers diminuera jusqu’à la fin de l’année.