Le procès de l’ancien président de la République, poursuivi dans l’affaire dite du « drone de Pyongyang » et pour divers chefs d’accusation liés aux infractions contre l’État, s’est ouvert aujourd’hui .
Le tribunal du district central de Séoul a tenu, cet après-midi à 14 h10 la première audience préparatoire visant Yoon Suk Yeol, Kim Yong-hyun, ancien ministre de la Défense, et Yeo In-hyung, ancien chef du Commandement du contre-espionnage de la défense. Ils sont tous les trois mis en examen pour atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation et abus de pouvoir.
Selon l’acte d’accusation, l'ancien chef de l'Etat est soupçonné d’avoir ordonné, en octobre dernier, l’envoi d’un drone vers la capitale nord-coréenne afin de provoquer une réaction du régime de Kim Jong-un et de créer ensuite une situation permettant de justifier la proclamation de la loi martiale. Les deux autres hommes sont également jugés pour les mêmes faits.
L’équipe du procureur spécial avait indiqué, lors de l’inculpation prononcée le 10 novembre, que les prévenus auraient « porté atteinte aux intérêts militaires du pays en augmentant le risque de confrontation armée entre les deux Corées ». Elle avait ajouté que « le fait que le président, chef suprême des forces armées, et le ministre de la Défense aient tenté d’exploiter la situation intercoréenne pour préparer la proclamation de la loi martiale constitue un acte inacceptable portant atteinte à la sécurité des citoyens ».