Séoul élargira le dispositif « Korean Desk » pour les enquêtes douanières sur les stupéfiants. L'objectif est d'envoyer du personnel à l’étranger pour renforcer les contrôles et les investigations sur place. Le Service des douanes de Corée a pris cette décision ce matin, au cours d'une réunion sur la lutte contre le trafic de drogue.
La mesure sera appliquée dans cinq pays où les saisies de stupéfiants à destination de la Corée du Sud sont les plus nombreuses, dont la Thaïlande, le Vietnam, la Malaisie, les Etats-Unis et les Pays-Bas, ainsi que cinq pays où le risque de trafic progresse rapidement : le Cambodge, le Laos, le Canada, l’Allemagne et la France. Ces dix nations représentaient, l’an dernier, 70 % des saisies et 83 % des quantité interceptée à la frontière sud-coréenne.
La douane prévoit d'y déployer près de dix employés pour qu'ils puissent collaborer avec les responsables locaux dans le contrôle des colis et des voyageurs à destination du pays du Matin clair.
Entre janvier et fin octobre, 1 032 cas de trafic ont été enregistrés, soit une hausse de 45 % par rapport à il y a un an. Cela représente 2 913 kg de drogue, un record et une augmentation de 384 %.
Les saisies de cocaïne ont bondi à cause des contrebandes massives, tandis que la méthamphétamine et la kétamine, ainsi que les médicaments contenant des stupéfiants sont également en progression.