Aller au menu Aller à la page
Go Top

Politique

Assemblée nationale : affrontement entre le pouvoir et l’opposition

Write: 2025-12-10 11:53:37Update: 2025-12-10 13:34:24

Assemblée nationale : affrontement entre le pouvoir et l’opposition

Photo : YONHAP News

Les députés de la majorité et de l'opposition se sont affrontés, mardi, lors de la dernière séance plénière de la session ordinaire de 2025. Alors que le Minjoo, le parti au pouvoir, avait annoncé sa volonté de faire adopter, d'ici la fin de l'année, une série de lois controversées liées notamment à la réforme judiciaire, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la principale formation de l'opposition, a protesté en lançant un filibuster visant à empêcher la mise au vote de l'ensemble des 59 projets inscrits à l'ordre du jour.

Au moment de l'examen du premier texte, portant sur la révision de la loi sur les franchises, l’élue conservatrice Na Kyung-won s’est livrée à un long discours à la tribune pour dénoncer une « dictature législative » du Minjoo, portant atteinte à la Constitution, à l’Etat de droit et au principe de séparation des pouvoirs. Face à des propos jugés hors sujet, le président de l’Assemblée nationale, Woo Won-shik, a coupé son micro, l’accusant de perturber intentionnellement les travaux parlementaires, ce qui a provoqué de vives réactions parmi les députés du PPP.

Sur fond d’échanges verbaux houleux entre les deux camps, son intervention a alterné entre suspensions et reprises avant de s’achever à minuit, avec la clôture de la session ordinaire. Les projets de loi bloqués ont ainsi été renvoyés à la session extraordinaire qui débute aujourd'hui.

Le parti conservateur affirme vouloir surtout empêcher l’adoption des lois initiées par le mouvement de centre-gauche visant, selon lui, à détruire le système judiciaire actuel, dont celle prévoyant la création de chambres spécialisées dans les affaires d’insurrection ou encore celle sanctionnant les magistrats qui déforment l’application de la loi pour favoriser ou nuire à l’une des parties au cours d'un procès. Il s’oppose également à trois autres textes qui auraient pour effet, toujours d'après lui, de « museler la voix du peuple ».

La formation présidentielle, de son côté, a fustigé son rival, qualifiant son action de « coup d’Etat contre la vie des citoyens » et appelant la population à ne pas pardonner.

Contenus recommandés

Close

Notre site utilise des cookies et d'autres techniques pour offrir une meilleure qualité de services. En continuant à visiter le site, vous acceptez l'usage de ces techniques et notre politique. Voir en détail >