Le ministère sud-coréen de l’Économie et des Finances a annoncé, aujourd’hui, un plan de réforme du dispositif encadrant la cession des actifs publics. Ainsi, toute cession d’un montant égal ou supérieur à 30 milliards de wons devra être examinée en Conseil des ministres et faire l’objet d’un rapport préalable obligatoire à la commission compétente de l’Assemblée nationale.
Les opérations d’un montant égal ou supérieur à 5 milliards de wons devront, quant à elles, être soumises à un organe d’examen spécialisé pour rapport et décision. Il a également été précisé que les ventes à un prix inférieur à la valeur d’expertise seraient, en principe, interdites afin de prévenir toute controverse liée à des cessions à bas prix.
Cette réforme vise à empêcher une privatisation inconsidérée des actifs publics et à répondre aux critiques formulées récemment lors des audits parlementaires, ainsi qu’à l’Assemblée nationale et dans les médias, concernant des prix jugés insuffisants et un manque de transparence dans les procédures.
Le ministère a ajouté que les actifs de l’État ne devaient plus être considérés comme un simple levier de recettes budgétaires, mais comme un patrimoine destiné à maximiser les intérêts de l’État, des communautés locales et des générations futures.