Le ministère sud-coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie a présenté aujourd’hui un « plan d’expansion des exportations des produits de consommation », élaboré en coordination avec les ministères concernés. Cette feuille de route a été dévoilée lors de la réunion des ministres chargés des affaires économiques et du renforcement de la compétitivité industrielle.
Dans ce cadre, le gouvernement prévoit le lancement d’un « projet phare des K-produits » sur la période 2026-2028. Ce dispositif vise à accompagner l’implantation conjointe à l’étranger des réseaux de distribution et des entreprises du secteur, afin de faire émerger des entreprises à forte valeur ajoutée, capables de rivaliser avec les grands groupes internationaux.
Cinq domaines d’activité jugés particulièrement prometteurs sont concernés : l’alimentation, les cosmétiques, les produits pharmaceutiques, les biens de consommation courante et l’habillement. L’objectif est de porter, d’ici à 2030, le volume des ventes à l’international dans ces segments à 70 milliards de dollars.
Si les exportations sud-coréennes devraient franchir, pour la première fois, le seuil annuel de 700 milliards de dollars cette année, les autorités soulignent toutefois les limites de la structure actuelle. Les expéditions à l'étranger restent fortement concentrées sur certains marchés, notamment les États-Unis et la Chine, et dépendent largement de secteurs spécifiques tels que les semi-conducteurs et l’automobile.
Dans ce contexte, le développement des K-produits, en particulier la K-food et la K-beauty, est présenté comme un levier stratégique pour diversifier le commerce extérieur et en renforcer sa résilience.