La police a qualifié d’« inhabituelle », aujourd’hui, la décision de Coupang de récupérer elle-même des ordinateurs appartenant à un employé impliqué dans la fuite de données personnelles, avant d’en effectuer l’analyse forensique et d’en rendre publics les résultats. Elle a averti que « des responsabilités sévères seront engagées si des actes illégaux sont établis ».
La semaine dernière, l’entreprise avait fait état des conclusions de sa propre enquête sur cette affaire. Elle avait notamment rendu publics les propos d’un ancien employé chinois présenté comme auteur présumé de la fuite, ainsi que des ordinateurs portables utilisés par ce dernier, repêchés dans une rivière.
Les enquêteurs ont toutefois démenti l’affirmation du gant du commerce en ligne, selon laquelle ces démarches avaient été menées « sur instruction du gouvernement », précisant qu’aucune concertation préalable n’avait eu lieu. Cette situation a suscité une controverse autour d’une possible « contamination des preuves ».
Selon les autorités, si l’analyse forensique mettait au jour des éléments falsifiés ou des infractions, des chefs d’accusation tels que la destruction de preuves ou l’entrave à l’exercice de fonctions publiques pourraient être retenus.