Le dossier du Cheonan, le navire de guerre sud-coréen qui a sombré le 26 mars après une mystérieuse explosion en mer de l’Ouest ou mer Jaune, près de la frontière avec la Corée du Nord.

Alors que les enquêteurs militaires et civils s’apprêtent à annoncer les résultats de leur enquête sur les circonstances de cet accident, on a appris aujourd’hui qu’ils avaient découvert des fragments présumés appartenir au propulseur d’une torpille.

Selon des sources gouvernementales sud-coréennes, les enquêteurs mènent des examens détaillés de ces fragments. D’après eux, ce propulseur pourrait avoir été fabriqué en Russie et en Chine. Même en cas d’explosion d’une torpille, son hélice n’est généralement pas détruite. Celle-ci est donc considérée comme l’une des preuves déterminantes dans l’éclaircissement de l’origine du naufrage du Cheonan.

Les enquêteurs devraient dévoiler, lors de l’annonce officielle des résultats de leur travail ce jeudi, que le Cheonan a bien été coulé par une attaque de torpille et que c’est la Corée du Nord qui en est l’auteur.

Un responsable de l’armée sud-coréenne a en effet affirmé que les preuves obtenues jusqu’à présent étaient suffisantes pour conclure à l’implication du pays communiste dans le naufrage.