Parmi les mesures envisagées par Séoul en réponse à l’attaque de sa corvette Cheonan, fin mars dernier, par une torpille nord-coréenne, une première idée consisterait à réintroduire en Corée du Sud la notion d’ « ennemi principal » pour qualifier la Corée du Nord.
Si l’on en croit un responsable de la Cheongwadae, la présidence sud-coréenne, le gouvernement étudie en effet la possibilité d’utiliser de nouveau cette expression dans le livre blanc annuel de sa défense nationale, qui sera publié au deuxième semestre de l’année.
Cette expression a été utilisée à partir de 1995, puis supprimée du vocabulaire officiel en 2004, sous la présidence de Roh Moo-hyun, de centre-gauche, décédé il y a tout juste un an. Elle a alors été remplacée dans le livre blanc par des expressions comme « menace militaire directe » ou « menace militaire existante ».