Comme on s’y attendait, le président sud-coréen Lee Myung-bak a officiellement déclaré aujourd’hui le lancement de ce qu’on appelle le GGGI ou l’Institut international de recherche sur la croissance verte. Il avait évoqué l’idée de la création de cet institut au sommet sur le climat à Copenhague en décembre 2009.

Il a fait cette déclaration dans un discours qu’il a prononcé devant le Forum sur le climat de l’Asie de l’Est qui s’est ouvert aujourd’hui à Séoul. Dans la foulée, il s’est engagé à en faire un organisme international d’ici 2012 et à organiser tous les ans une conférence internationale sur la croissance verte pour partager avec tous les pays les cas exemplaires de la croissance verte et les technologies en la matière.

Lee a aussi expliqué que si l’IPCC, le groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique travaille pour déterminer de façon scientifique les causes de ce changement, le GGGI présentera, quant à lui, les mesures politiques et technologiques en vue de trouver une solution à ce changement.

Pour mettre à exécution ces engagements, le gouvernement sud-coréen débloquera une enveloppe annuelle de 10 millions de dollars sur les trois années à venir. Cet institut a par ailleurs choisi les trois premiers pays qu’il doit aider à établir un plan de croissance verte. Il s’agit de l’Indonésie, du Brésil et de l’Ethiopie.