Si les Français s’intéressent à l'affaire Bettencourt, les sud-Coréens, eux, montrent beaucoup d’intérêt pour le scandale Youngpo.

Youngpo, pour ceux qui n’ont pas pu nous suivre ces dernier temps, est le nom d’une association non officielle de hauts fonctionnaires originaires de Youngil et de Pohang, deux villes toutes deux situées dans le sud-est du pays. Une association qui est depuis quelques temps au centre d’une gigantesque affaire de surveillance illégale d’un homme d’affaires.

Le Parti démocrate, le principal parti d’opposition, a demandé à ce que tous les fonctionnaires concernés par ce scandale soient punis. Selon Park Ji-won, le président du groupe parlementaire de ce parti, le chef de l’Etat doit, selon sa propre expression, « extirper la blessure ». Et ceci au plus vite, avant même la fin du remaniement ministériel.

Dans le camp d’en face, au Grand parti national donc, on craint que ce scandale ne crée une scission au sein de ses membres, et affecte ainsi les élections législatives partielles prévues pour le 28 juillet. Ses députés ont donc reçu pour consigne de s’abstenir de s’exprimer sur le sujet.