Le gouvernement sud-coréen a décidé d’encourager ce qu’on appelle « smart work », c’est-à-dire le travail n’importe quand, n’importe où, à l’aide des technologies de l’information, autrement dit le travail à domicile flexible. Du coup, il s’est fixé comme objectif de porter à 30 % d’ici 2015 le pourcentage des fonctionnaires et de la population active du pays qui travaillent de cette manière. C’est ce qu’a expliqué aujourd’hui la commission nationale pour les stratégies de l’informatisation au président de la République. Lee Myung-bak a affirmé que si les conditions de travail sont améliorées par ce type d'emploi, la productivité, la qualité de vie et le taux de natalité pourront l’être aussi.
Conformément à une telle décision, le gouvernement mettra en place cette année deux centres tests dits de « smart work » dans des établissements publics aux alentours des grandes villes. Des centres équipés de systèmes de travail à distance comme par exemple des équipements de vidéoconférences. Puis, il ouvrira environ 500 centres identiques d’ici 2015.
Si le projet est mené à bien, un travailleur qui habite aux alentours de la capitale peut économiser 90 minutes par jour. Et si 8 600 000 personnes qui travaillent dans des bureaux font de même, cela permettra une diminution de 1 110 000 tonnes d’émissions de CO2 et une économie de 1 600 milliards de wons de frais de transports chaque année.