Dans ce climat tendu dans les relations entre Séoul et Tripoli, on a également appris que les autorités libyennes avaient convoqué, puis interrogé à la mi-juin les entreprises sud-coréennes présentes en Libye.
Selon des sources sur place, elles ont commencé à interroger juste avant l’expulsion de l’agent sud-coréen les responsables des entreprises sud-coréennes implantées à Tripoli et cela a duré environ deux semaines. Elles ont voulu savoir notamment si les entreprises sud-coréennes se sont livrées ou pas à des actes illégaux lorsqu’elles ont signé des contrats avec leurs partenaires locaux. Il peut s’agir par exemple de donner ou de recevoir des pots-de-vin pour obtenir des contrats.
Cela dit, les raisons exactes de ces convocations et interrogations ne sont pas connues. On suppose que cela est lié aux conflits diplomatiques provoqués par l’expulsion du diplomate.
A ce propos, une source gouvernementale sud-coréenne a affirmé que l’émissaire présidentiel sud-coréen Lee Sang-deuk aurait fait le nécessaire, lors de son voyage à Tripoli, pour que l’affaire de l’expulsion n’ait pas d’influence sur les entreprises sud-coréennes là-bas.