Les exercices militaires annuels sud-coréano-américains, baptisés « Ulchi Freedom Guardian », ont débuté ce matin.
D’après l’état-major interarmées, les opérations de cette année sont destinées à protéger le pays contre les provocations dites « asymétriques », comme par exemple l’attaque à la torpille qui a coulé le « Cheonan », en mars dernier, dans la mer de l’Ouest. Ces exercices seront effectués au travers d’une simulation par ordinateur.
Ce qui ne veut pas dire que sur le terrain, les soldats resteront inactifs : quelques 56 000 militaires sud-coréens, accompagnés par 30 000 soldats américains, mèneront des opérations de combat. Toujours selon l’état-major interarmées, des exercices anti-terroristes seront aussi menés autour des principales installations qui accueilleront le sommet du G20 à Séoul, prévu pour novembre.
400 000 fonctionnaires sud-coréens, appartenant à pas moins de 4 000 agences gouvernementales, devraient aussi prendre part à ces manœuvres. Des opérations qui, selon les deux alliés, devraient durer deux semaines, et dont l’objectif est défensif.