Alors qu’en Corée du Nord, le dirigeant actuel Kim Jong-il a officiellement engagé le processus de succession vers son troisième fils Kim Jong-un, son premier fils Kim Jong-nam a annoncé qu’il s’opposait à la transmission de pouvoir sur trois générations. Il a dit cela dans une interview accordée à Pékin samedi dernier, la veille de l’anniversaire du Parti des travailleurs nord-coréen, à la télévision japonaise Asahi.
L’ex dauphin destitué a précisé qu’il s’opposait à une telle transmission du pouvoir, mais qu’il devait y avoir une raison intérieure pour cela et que c’était son père lui-même qui avait décidé de prendre son plus jeune fils comme successeur.
Kim Jong-nam a également souhaité que son frère cadet fasse de son mieux pour améliorer la vie des habitants nord-coréens. Il s’est aussi déclaré prêt à l’aider à l’étranger, si Kim Jong-un le lui demande.
Interrogé sur la question de savoir s’il ne regrette pas de ne pas avoir été choisi pour succéder à son père, il a répondu que cela ne l’intéressait pas depuis le début et qu’il n’avait donc pas de regret.