Au lendemain des tirs nord-coréens contre l’île sud-coréenne de Yeonpyeong au large de la côte ouest de la péninsule près de la frontière intercoréenne, le président sud-coréen a eu des entretiens téléphoniques séparés avec son homologue américain Barack Obama et le Premier ministre japonais Naoto Kan. Ils ont été unanimes pour condamner cette attaque et ont décidé d’appeler la Chine à faire en sorte que la Corée du Nord change d’attitude.
Lee a évoqué que l’attaque de Pyongyang était intervenue peu après la révélation d’un site d’enrichissement d’uranium dans le pays communiste et qu’il s’agissait de tirs effectués sans distinction sur des civils et des militaires. Du coup, il les a qualifiés de provocation calculée.
Barack Obama était d’accord avec les propos de Lee. Dans la foulée, il l’a invité à réagir plus fermement que jamais et a annoncé que son pays dépêcherait bientôt le George Washsington, le porte-avions américain géant en mer Jaune pour des exercices militaires conjoints sud-coréano-américains. Des exercices que les deux hommes ont décidé de faire mener ce dimanche. Obama a aussi préconisé d’effectuer désormais ces exercices n’importe quand, si cela est nécessaire. Et il a affirmé s’attendre à ce que Pékin affiche une attitude claire envers Pyongyang.
Le chef du gouvernement japonais Naoto Kan s’est quant à lui engagé à faire passer un message à la Chine pour qu’elle puisse exercer une influence sur le régime de Kim Jong-il.